La première version du texte de L'An 2440
Description
Pour éviter la censure, Louis-Sébastien Mercier ne demande pas l’autorisation d’imprimer auprès des autorités compétentes et publie son premier ouvrage de manière anonyme, sans adresse, faisant mentionner sur la page de titre la ville de Londres comme lieu d’impression, une information fausse. Rapidement, de nouvelles éditions du même texte sont imprimées, prétendument à Londres ou Neufchâtel.
Dans L’An 2440, Louis-Sébastien Mercier n’utilise guère L’Utopie de Thomas More ou La République de Platon. Il n’a pas davantage recours aux textes fabriqués sur leur modèle, comme l’Histoire des Sévarambes de Veiras. La Nouvelle Atlantide de Francis Bacon et sa Maison de Salomon y sont en revanche omniprésents ; les écrits de Fénelon, Jean-Jacques Rousseau et l’abbé de Saint-Pierre sont également des sources importantes pour Louis-Sébastien Mercier.
Source
L'an deux mille quatre cent quarante. Rêve s'il en fût jamais / Louis-Sébastien Mercier.- Londres : [s.n.] , 1772
Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, 43274